En Janvier 2023 j’ai eu l’ocasion de partir sur l’île des Mentawais durant 1 mois pour un Surf-trip. Ces îles, soit disant coupées du monde moderne, ont fait leur réputation mondiale en vandant les qualités de ses vagues sublimes, ce qui, au fur et a mesure des années, à créer un tourisme accès principalement surf, avec des infrastructures prévues pour.
Nourrissant une passion pour ce sport depuis toujours, lié evidemment à une grande sensibilité pour
l’envirronnement et donc, la pollution. C’est sous le choc, que je me vois découvir lors de mon arrivée, un tout autre envers du décor dans ces endroits naturels et ruraux.
LE PLASTIC EST PARTOUT.
Il tue, et dégrade un écosysteme qui n’a ni les moyens modernes ni les moyens financiers de parrer à cette tragédie. Les enfants, issus de familles pour la plupart très pauvres et privées des potentiels bénéfices liés a ce tourisme de masse, vivent et évoluent au sein de pollutions, sans y etre sensibilisés.
Je me vois déambuler dans les rues et sur les plages couvertes de détritus, observant et capturant à travers la lentille de mon Argentique les enfants, imperturbables, jouer à même les bouts de métal et les sachets de biscuits aux couleurs flashy.
Ce travail, autour des textures montre un double monde, celui de
l’innocence, celui de l’incapacité de changer les choses dans cet
endroit ou la fracture social se fait plus grande qu’ailleurs. Ce
travail qui montre cette réalité indonésienne, porte une réflexion sur le monde occidental dont je suis issu, qui consomme et visite ces îles tout en fermant les yeux sur ce décor qui se détériore.
(la suite a venir)